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Les compagnies aériennes du Nigeria doivent près de $57 millions aux différents organismes de l’aviation civile locale. Un accord a été convenu avec la NCAA pour la mise en place d’un calendrier d’apurement de la dette, lequel prendre en compte le contexte de crise actuel.

L'Autorité nigériane de l’aviation civile (NCAA) a trouvé un terrain d’entente avec les transporteurs domestiques, en vue du paiement de leurs dettes respectives. Le directeur général de l’institution, capitaine Musa Nuhu (photo), l’a révélé lors de la mission de contrôle de la commission de l'aviation de la Chambre des représentants (Assemblée nationale), débuté mardi 8 décembre.

 «  Nous avons eu une réunion avec les opérateurs sur la question du recouvrement des créances et avons convenu d'informer chaque compagnie aérienne du niveau de sa dette », a-t-il indiqué.

Un plan d’apurement sera établi d’ici peu. Il se se voudra gagnant-gagnant à la fois pour l'Autorité et les opérateurs. « Nous ne nous attendons pas à ce que tout le monde paie tout son argent d'un seul coup en raison des difficultés de l'industrie et du ralentissement économique ».

En novembre dernier, le ministre de l’Aviation a révélé que les transporteurs nigérians ont accumulé, au cours des dix dernières années, une dette globale d’environ 22,07 milliards de nairas ($57 millions).

La dette réclamée correspondant en réalité à deux taxes aéronautiques :  Ticket Sales Charge (TSC) et Cargo Sales Charge (CSC). Elles sont incluses dans le prix des billets et collectées par les compagnies aériennes au nom des agences gouvernementales. Mais celles-ci n’ont jamais été reversées depuis ces années.  Les revenus issus de ces taxes sont affectés au fonctionnement des entités publiques de l’aviation civile selon le partage suivant : NCAA (56%) ; Nigeria Airspace Management Agency (NAMA) – 22% ; Nigeria Meteorological Agency (NIMET)- 9% , Nigeria College of Aviation Technology (NCAT)- 7% et Accident Investigation Bureau (AIB) – 6%.

 Maissa Fall