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Le Kenya a adopté le Mémorandum d'entente sur la création et la mise en œuvre de  l'espace aérien supérieur de l'Afrique de l'Est. C'est une étape de plus dans la création d'un « ciel unique » dans la sous-région, lequel permettra la continuité des services de la navigation aérienne.

Le Kenya fait un pas supplémentaire dans le projet du «  ciel unique » de l'Afrique de l'Est. En effet, lors du conseil de cabinet du jeudi 8 octobre, le pays a examiné et approuvé le Mémorandum d'entente sur la création, la mise en œuvre et la gestion de l'espace aérien supérieur de la Communauté de l'Afrique de l'Est (CAE). L'objectif est de  « renforcer davantage la compétitivité globale du Kenya, et attirer les investissements directs étrangers. »

Sur le plan sous régional, il ne s'agit que d'une étape dans le projet de mise en œuvre d'un espace aérien commun couvrant le Kenya, l'Ouganda, la Tanzanie, le Rwanda, le Burundi et le Soudan du Sud. En effet, l'article 92 du chapitre 15 du traité de constitution de la CAE « exige la mise en place d'un système unifié de contrôle de l’espace supérieur ». Pour ce faire, une feuille de route en vue de l'établissement d'une région supérieure d'information de vol (U-FIR) contrôlée par un centre régional unique a déjà été élaborée. 

A terme, il est question de permettre l'interopérabilité et la continuité des services de la navigation aérienne, améliorer la collaboration dans la fourniture des services de la navigation aérienne, développer des bases de données nationales d'information aéronautique, développer et rendre fonctionnel la base de données centralisée d'information aéronautique régionale, et améliorer la sécurité aérienne  dans la sous-région Afrique de l'Est.

Le Prince Fogue

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