IATA/ Sécurité : Résultats 2016, belle performance pour les compagnies aériennes africaines
Alors que l’aviation civile mondiale enregistrait 10 accidents mortels pour 268 victimes en 2016, aucun crash mortel n’a été décompté en Afrique. Les transporteurs africains ont affiché une croissance de 7,4 % avec un taux d’occupation des sièges a? 67,7 % : Soit le meilleur résultat des dix dernières années, a précisé l’IATA à l’occasion de la publication récente des performances de sécurité de l’année 2016.Les compagnies aériennes subsahariennes ont affiché une performance très forte en 2016. Mais nous ne devons pas nous reposer sur ce succès. La sécurité s’améliore chaque jour. La leçon de cette amélioration de l'Afrique résulte de l’implémentation des normes mondiales telles que l’IOSA (IATA Operational Safety Audit ). Les pays africains devraient maintenir ce fort élan en faisant de l'IOSA et de l'Évaluation de la sûreté de l'IATA (pour les transporteurs qui ne sont pas admissibles à IOSA) une partie de leur processus de certification aérienne. Les gouvernements régionaux doivent également accélérer la mise en œuvre des normes et pratiques recommandées (SARPS) de l'OACI. À la fin de l'année 2016, seuls 22 pays africains avaient au moins 60% de la mise en œuvre de la SARPS , a déclaré Alexandre de Juniac , Directeur général de l’IATA, l’Association du Transport Aérien international.En dépit du nombre record de 3,7 milliards de passagers, de la création de 700 nouvelles routes aériennes et de la diminution de 44 $ du tarif moyen aller en 2016 à l’échelle planétaire, l’Afrique demeure tout de même le marché le plus faible.Les compagnies aériennes africaines ont transportés près de 75 millions de passagers en 2016 soit en moyenne 2.5 % du trafic mondial. Là où les dessertes intérieures constituent le principal levier de croissance, elles ne représentent que 14 % des opérations sur continent.En prévision des quatre milliards de personnes qui voyageront par avion cette année , L’IATA qui représente quelques 265 compagnies aériennes(83% du trafic mondial) , invite à une étroite collaboration entre ‘ les gouvernements et l’industrie en mettant en place des infrastructures répondant aux besoins de la croissance, des réglementations facilitant la croissance et des taxes qui ne vont pas étouffer la croissance.’L’aviation civile en Afrique soutient 6.8 millions d’emplois directs, indirects et induits. Le transport aérien représente 8 % de croissance sur les cinq prochaines années, en moyenne, selon la Commission africaine de l’aviation civile (Cafac). Elle contribue à hauteur de 72.5 milliards de dollar au PIB du continent.
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