ILS ONT DIT | Alexandre de Juniac Trop de gouvernements africains considèrent l'aviation comme un luxe plutôt que comme une nécessité

L’aviation africaine génère une activité économique de 55,8 milliards de dollars et crée 6,2 millions d’emplois. Pour que l'aviation soit un facteur de prospérité encore plus grand sur le continent, nous devons travailler en étroite collaboration avec les gouvernements…(actuellement)l’Afrique est un marché couteux pour les compagnies aériennes. Les exemples ne manquent pas pour illustrer le lourd fardeau que les gouvernements imposent sur l’aviation. Les couts de carburéacteur en Afrique sont 35% plus élevés que dans le reste du monde. Les redevances passagers, exprimées en pourcentage des coûts d’exploitation des compagnies aériennes, représentent le double de la moyenne du secteur. Et les taxes sont parmi les plus élevés au monde. De plus, 670 millions de dollars de recettes des compagnies aériennes sont bloqués. Trop de gouvernements africains considèrent l'aviation comme un luxe plutôt que comme une nécessité. Nous devons changer cette perception .

Alexandre de Juniac, directeur général et chef de la direction de l'IATA, lundi 26 novembre 2018, 50ème assemblée générale annuelle de l’AFRAA, Rabat, Maroc

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